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AUTOCONSTRUCTION

AUTOCONSTRUCTEUR BIEN CHOISIR LES MATERIAUX DE VOTRE HABITATION


Dans le déroulement de votre projet de construction, l'économie de la construction revêt une part prépondérante car c'est elle qui vous permet de choisir les matériaux de construction, de mettre en concurrence les différents fournisseurs et artisans, de définir le prix définitif et le plus économique de vos travaux tout en gardant une excellente qualité des matériaux.

 

LES MURS ET ELEVATIONS

Les industriels du bâtiment proposent de nouvelles familles de produits capables d'améliorer le confort intérieur des maisons. Parmi les plus connues, le béton cellulaire, la brique Monomur et la construction à ossature bois.

Remarquables isolants thermiques et acoustiques, ces nouveaux matériaux de construction sont en plus de formidables régulateurs de l'hygrométrie de l'air ambiant.

Le béton cellulaire

Plus ancien qu'on ne le pense (sa création remonte à 1927), le béton cellulaire aussi appelé Thermopierre est couramment utilisé. On estime, à l'échelle européenne, que 600 000 maisons individuelles sont construites chaque année en Thermopierre.

Fabriqué exclusivement à partir de matières premières naturelles, il résulte d'un dosage d'eau, de sable, de chaux et d'air. Cela lui confère à la fois les caractéristiques d'une pierre (solide, dur, indéformable, imputrescible et ininflammable) et celles d'un isolant (grâce à l'air emprisonné dans les alvéoles), d'où de nombreux avantages.

  • Le béton cellulaire ne nécessite aucun isolant intérieur complémentaire. Ce qui permet un gain de place important (de l'ordre de 4 à 5 %) grâce à l'absence de doublage.
  • Le Thermopierre est un matériau qui respire en laissant migrer la vapeur d'eau naturellement dégagée par les occupants et leurs activités quotidiennes. Cette hygrorégulation est essentielle pour éviter tous risques de barrière à l'humidité ambiante, à la formation de condensation et à l'apparition de moisissures.
  • C'est un matériau minéral incombustible. Classé M0, le Thermopierre est ininflammable. Il ne dégage aucun gaz, ni fumée toxique. En cas d'incendie, un mur en Thermopierre possède une capacité coupe-feu de six heures. Ce qui freinera la propagation du sinistre et permettra de limiter les dégâts.Solides, porteurs, légers, les blocs de Thermopierre permettent de bâtir la maison de la cave au toit. L'assemblage des blocs se réalise à l'aide d'un mortier-colle.

 

Le bois

La bois offre une alternative à la construction « classique ». Aujourd'hui, l’emploi de ce matériau progresse.

La maison bois se prête à différentes méthodes de construction :

  • massif (généralement du pin polaire): rondins et de madriers que l'on empile les uns sur les autres.
  • à ossature bois : la technique la plus utilisée aujourd'hui dans le monde. Dans les seuls États-Unis, il se construit chaque année plus d'un million de maisons individuelles à ossature bois. Mieux encore, au Canada et en Suède, ce type de construction représente plus de 90 % de la production de maisons individuelles neuves.

Comment se passe la réalisation ? La maison est préfabriquée en atelier. Elle est ensuite transportée et montée sur le chantier. Le temps d'intervention et la mise hors d'eau et hors d'air est très rapide. C'est un chantier sans humidité, réalisé avec des matériaux sains qui garantissent un habitat naturel.

Autre atout : sachez que le bois possède une capacité naturelle d'isolation thermique 350 fois plus grande que l'acier et 10 fois plus grande que le béton. L'absence totale de ponts thermiques et de rayonnement de parois froides en font un isolant avantageux. D'importantes économies de chauffage peuvent donc être réalisées.

Contrairement aux idées reçues, le bois est un matériau qui possède l'une des meilleures résistances au feu. Il n'augmente pas les risques d'incendie. Au contraire, il brûle lentement sans transmettre sa chaleur aux parties voisines et sans dégager de fumée toxique.

Enfin, la maison de structure bois vieillit bien. Elle échappe aux sinistres classiques comme les fissures, la condensation, les tassements et autres pénétrations d'humidité.

La brique

La brique de terre cuite est un matériau de construction utilisé depuis la nuit des temps. Aujourd'hui encore, elle est très répandue sur les chantiers, notamment dans les régions dépourvues de roche.

Grande nouveauté : sous l'appellation générique de Monomur, se développe une brique alvéolée de grandes dimensions qui possède un formidable pouvoir isolant. Le Monomur est un système constructif qui permet de réaliser un mur porteur sans isolation complémentaire. Véritable régulateur thermique, il emmagasine la chaleur dans la journée et la restitue la nuit. Aux beaux jours, il agit comme un climatiseur naturel : la maison reste fraîche quand il fait chaud dehors. Confortable l'été, économique l'hiver, il permet de réaliser une économie de 10 % sur votre facture de chauffage.

Il est également incombustible en cas d'incendie, facile à mettre en oeuvre (ce qui permet de gagner du temps sur le chantier) et écologique puisqu'il protège la qualité de l'air intérieur de la maison.

 

 

 

 

Le bloc béton ou parpaing

Il n'a pas forcément bonne réputation... et pourtant le bloc béton encore appelé parpaing, agglo, moellon, est souvent injustement associé à la grisaille des constructions des années 70. On le croit irrespectueux de l'environnement : erreur ! Il offre exactement les qualités inverses.

100 % naturel, 100 % recyclable, le bloc béton affiche d'excellentes performances en termes de confort acoustique, thermique, de résistance au feu, au gel et aux effractions. A tous ceux qui le pensent polluant, il rappelle que son cycle de vie est irréprochable. Composé exclusivement de matières naturelles (94 % de gravier, de sable, d'argile et 6 % d'eau), il nécessite peu de transport grâce à un maillage de 400 sites de production en France et génère donc peu d'émission de dioxyde de carbonne.

La pierre

La pierre n'est plus un matériau très utilisé. Réputée chère et difficile à mettre en oeuvre, elle disparaît progressivement de la construction neuve au profit du Bloc béton ou de la brique.

Toutefois, la Pierre de Roche® fabriquée à partir d'un mélange de roches d'origine contrôlée et d'eau mis sous pression suivant un procédé naturel de microcristallisation, présente une combinaison minérale similaire à la pierre. Lors de la construction, elle est laissée apparente côté extérieur. À l'intérieur, elle est associée à un ouvrage d'isolation thermique.

Avantages : elle offre les mêmes qualités esthétiques et patrimoniales que la pierre de taille mais à des coûts compétitifs.

Autres atouts : une mise en oeuvre rapide au mortier-colle pour réaliser en une seule étape le gros oeuvre et la façade en pierre, et un système constructif adapté à tous les systèmes d'isolation thermique : laine de verre, isolants minces, polystyrène...

Enfin, c'est un produit qui s'inscrit dans la démarche HQE : recyclage des déchets, économie d'énergie.

LA TOITURE

La toiture représente une bonne partie de la surface visible de l'habitation. Votre choix estdonc essentiel pour donner un certain cachet à votre future demeure.

Les tuiles

Le choix du matériau, du format, du coloris

Les tuiles sont fabriquées en terre cuite, ou en béton. Selon la pente de votre toit, le climat de votre région et le style architectural local, il existe différents formats :

  • les tuiles plates sont très répandues sur les toits de forte pente (45°) car ces derniers sont soumis à d’importantes précipitations. Elles font ainsi partie intégrante du paysage de la Normandie et de la Franche-Comté.
  • les tuiles canal sont plutôt posées sur les faibles pentes (30°) des habitations du Sud et du Sud-Ouest.

 

 

 

Les gammes des fabricants se sont considérablement enrichies depuis plusieurs années : cinquante à cent coloris sont disponibles.

Dans tous les cas, vous devez respecter les règles d'urbanisme définies dans le Plan Local d'Urbanisme de la commune ou le règlement de lotissement. Ces règles encadrent en effet tout projet de construction ou de rénovation de bâtiment. Elles peuvent vous imposer une taille de tuile, un coloris, voire un matériau.

La pose des tuiles

Vos tuiles seront posées sur la charpente. Les couvreurs utilisent de plus en plus d'écrans qui seront placés sous vos matériaux de couverture. Dans sept chantiers sur dix, ces dispositifs sont en effet installés.

Ces écrans remplissent plusieurs fonctions :

  • Ils évitent que l'eau ne pénètre accidentellement dans la toiture lors d'intempéries qui peuvent déplacer quelques tuiles.
  • Ils augmentent la résistance de la toiture à l'arrachement lors de vents violents.

De plus, les écrans dits HPE (hautement perméables à la vapeur) évacuent l'humidité produite par les occupants de la maison tout en les préservant des infiltrations extérieures.

L'entretien

« L'entretien n'est pas obligatoire mais conseillé, explique HervéGastinel, président de la Fédération française des tuiles terre cuiteet brique (FFTB). Il faut enlever les mousses qui peuvent apparaîtresur les tuiles et vérifier que les évacuations d'eaux pluviales ne sontpas encombrées. Tous les dix ans, il est aussi conseillé de faire appelau couvreur qui passera au crible la toiture. Les points singuliers dela toiture comme la souche de cheminée, la rive doivent être en effetexaminés. »

 

LES PORTES ET LES FENETRES

Isolation thermique, isolation phonique, sécurité :les portes et les fenêtres peuvent être déterminantes dans la qualitéde votre future maison

Isolation thermique

Pour conserver une température idéale dans votre logement, et préserver les qualités d'isolation de la construction, il est important que portes et fenêtres ne soient pas des « gouffres à froid » (ou à chaleur). Le verre, notamenent, est un mauvais isolant, et doit bénéficier d'une attention particulière.

Le double-vitrage

Le double-vitrage consiste à enfermer une lame d'air entre deux parois de verre plus ou moins épaisses. Sur ce type de vitres, vous trouverez :

  • une mention d'épaisseur : par exemple, « 4/12/4 » signifie « deux parois de verre de 4 mm espacées de 12 mm »
  • un coefficient d'isolation (noté U, et exprimé en W / m².K) : plus il est petit, plus la fenêtre est isolante. La valeur de U est d'environ 2,9 sur un double-vitrage standard (4/12/4).

Le vitrage à isolation renforcée

Pour encore plus de performances, les fabricants proposent aujourd'hui desvitrages à isolation renforcée, ou VIR.

L'une des faces internes du double-vitrage est recouvert d'une finecouche d'argent ou d'oxydes métalliques. Cette « barrière », ens'opposant au rayonnement infra-rouge, présente deux avantages :

  • Elle régule la chaleur hiver comme été
  • Elle préserve l'éclairage naturel à un haut niveau.

Les portes

Qu'il s'agisse de la porte d'entrée, d'une porte communiquant avecle jardin, un cellier, un appentis ou un garage, toutes les portesdonnant sur l'extérieur ou des pièces moins chauffées doiventbénéficier d'une bonne isolation.

L'étanchéité

N'oubliez pas non plus que les jointures doivent être étanches pour éviter les fuites et les courants d'air.

À noter : la qualité de l'isolation est susceptible de varier selon la nature de la menuiserie qui entoure les portes et les fenêtres. 

Isolation phonique

En plus de ses propriétés thermiques, le double-vitrage présente des qualités d'isolation phonique. Néanmoins, si le bruit est particulièrement important, un double-vitrage classique ne suffit pas.

  • le double-vitrage asymétrique : l'épaisseur de la paroi de verre extérieure est augmentée. On trouve ainsi des fenêtres qui portent la mention 10/6/4
  • le double-vitrage composite : le vitrage extérieur n'est plus composé d'une seule mais de deux parois de verre collées l'une sur l'autre sur un film isolant.
  • On peut également utiliser pour la paroi intérieure un vitrage feuilleté composé de polyvinyle butyral (PVB). Ce dernier réduit considérablement les nuisances sonores (plus de 40 décibels).

La sécurité

Être en sécurité chez soi

Quelques règles simples permettent d'améliorer votre sécurité

  • dissuader le malfaiteur d'entrer : il doit s'apercevoir très vite qu'il est difficile de s'attaquer à votre logement
  • accroître le temps d'intrusion : plus il mettra de minutes à pénétrer chez vous, plus il prendra de risques, et plus vite il sera découragé.
  • l'inciter à quitter rapidement les lieux afin qu'il n'ait ni le temps de saccager votre logement ni celui de dérober vos biens

Les solutions techniques

Elles sont multiples. Citons les plus courantes :

  • Bloc porte anti-effraction
  • Blindage
  • Verrous
  • Serrure A2P
  • Paumelles antidégondages
  • Cornières antipinces

Lorsque vous choisisirez vos portes et vos fenêtres, prêtez attention aux détails qui peuvent améliorer votre sécurité. Mais n'oubliez pas que les progrès technologiques n'effacent pas l'erreur humaine.

 

 

 

 

 

 

 

L'ISOLATION

Le confort d'un logement passe obligatoirement parune bonne isolation. Se protéger du bruit, du froid ou de la chaleur :du sol à la toiture, c'est l'intégralité de la maison qui est concernéepar ces travaux.

Économies et écologie

Une maison mieux isolée réduit les déperditions thermiques, ce qui diminue les besoins en chauffage. L'été, elle limite aussi les besoins de climatisation.

Ces économies permettent en outre une baisse des rejets de CO2 dans l'atmosphère, ce qui a placé l'isolation des constructions au coeur du débat écologique.

Les maisons dont les permis de construire ont été déposés après le 1er septembre 2006, doivent être conformes à la réglementation thermique 2005. Cette dernière diminue de 20 % les consommations par rapport à la réglementation thermique de l'an 2000.

En 2012, les maisons devront afficher une consommation inférieure ou égale à 50 kwh / m² / an. Cet objectif s'inscrit dans la démarche suivie par les constructeurs de maisons individuelles : depuis les réglementations thermiques de 1974, la consommation énergétique a été divisée par deux.

Bon à savoir : le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour les maisons neuves depuis le 1er juillet 2007. Il indique la quantité d'énergie consommée pour une utilisation classique du logement.

Des isolants performants

Une large palette de produits est commercialisée par les industriels :

  • laines minérales
  • complexes mariant plaques de plâtre et isolant
  • polystyrène expansé ou extrudé
  • laine de chanvre
  • isolant en bois

Ces produits seront choisis selon leurs propres performances et leurs aptitudes à l'emploi.

À noter : la certification ACERMI garantit les performances déclarées du produit, comme le pouvoir isolant et la résistance au feu.

La toiture

Selon l'ADEME, 30 % des déperditions thermique proviennent de la toiture dans une maison individuelle non-isolée.

  • Si vous disposez de combles perdus, il est possible : Si votre maison dispose de combles aménageables, l'isolation des rampants s'effectuera à l'aide de rouleaux de laine minérale.
    • d'y souffler de la laine minérale en flocons
    • d'y étendre des rouleaux en laine minérale

 

 

Le sol

Le sol est aussi l'un des postes qui génèrent le plus de déperditions thermiques.

Le polyuréthane fait partie des isolants performants qui offre une importante résistance mécanique et thermique. Il s'agit de plaques de mousses d'une épaisseur de 5 à 6 cm qui isolent la dalle L'isolation peut être aussi effectuée via un plancher à hourdis en polystyrène.

Les murs

L'isolation des murs sera réalisée de l'intérieur via des complexes de doublages qui sont soit collés aux murs, soit vissés sur des tasseaux fixés aux parois.

Des rupteurs de ponts thermiques devront être posés pour diminuer les déperditions qui se produisent à la jonction du mur et de la dalle.

Bon à savoir : l'isolation intérieure ne sera pas nécessaire si vos parois sont construites en béton cellulaire ou en monomur® terre cuite, car ces deux matériaux sont isolants.

Se protéger du climat

Isoler ne se limite pas à empêcher la chaleur de quitter la maison. Il faut également assurer une bonne imperméabilité de la construction à l'air extérieur. Les fenêtres remplissent un rôle essentiel.

La ventilation mécanique contrôlée (VMC)

La VMC assure plusieurs fonctions essentielles pour le confort des occupants :

  • Elle renouvelle l'air en extrayant l'air vicié par des bouches situées dans les pièces humides : toilettes, salle de bains, cuisine, etc.
  • Elle diffuse de l'air neuf via des entrées au-dessus des fenêtres du séjour et des chambres

Les mauvaises odeurs, l'humidité sont ainsi supprimées. Mais ce dispositif contribue aussi à économiser l'énergie en laissant pénétrer dans le logement les volumes d'air nécessaires, ce qui limite les déperditions thermiques.

Plusieurs types de VMC sont disponibles :

  • la VMC hygroréglable : l'extraction d'air s'adapte automatiquement à la teneur en humidité de la pièce. Le ventilateur augmente sa vitesse après une douche et la réduit quand l'humidité a disparu. Le débit moyen est divisé par deux par rapport à une VMC autoréglable, ce qui permet d'économiser jusqu'à 10 % sur la note de chauffage.
  • la VMC double-flux : elle récupère les calories de l'air intérieur vicié pour réchauffer l'air entrant. Les systèmes les plus performants utilisent des échangeurs qui récupèrent jusqu'à 90 % des calories, pour une température finale de 18°C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAUFFAGE ET CLIMATISATION

À moins d'être un spécialiste, choisir uneclimatisation ou un système de chauffage n'est pas une mince affaire.Pour vous aider, voici un rapide aperçu des différentes solutionsproposées sur le marché.

Plus vos besoins énergétiques sont importants (grands volumes à chauffer, façades principales exposées au nord dans une région froide,etc.) plus vous avez intérêt à opter pour une énergie bon marché. Même si l'investissement initial parait élevé. L'amortissement sera alors un point essentiel de votre réflexion.

Les classiques

Le gaz

Si votre maison peut-être raccordée au réseau de gaz naturel, c'est la solution la plus souple puisqu'il n'y a pas de stockage, à la différence du fioul ou du propane. Vous n'êtes pas desservi ? Le Propane est une bonne alternative mais il vous faudra une citerne. Tous les grands distributeurs proposent des solutions en location, vous n'avez aucun entretien, et la citerne est entérée ne laissant apparaître qu'un capot de visite et de remplissage.

Le fioul

Quant au fioul il est redevenu l'une des énergies les plus rentables. Autrefois si on pouvait lui reprocher ses émissions de gaz, depuis 1988, sa teneur en soufre a été abaissée de 0,5 à 0,2 % et en 2008 cette teneur passera à 0,1 %. En outre, un masque d'odeur permet de camoufler son parfum caractéristique.

L'apparition des chaudières basse et très basse température permettent d'obtenir des rendements de plus de 90 %. Si l'investissement initial est plus lourd, l'amortissement est rapide. Le stockage peut être aérien (avec bac de rétention), enterré ou dans la chaufferie (pour une cuve de moins de 1 500 litres) selon le budget.

Le marché actuel s'oriente vers des chaudières de petite puissance (15 à 70 kW) avec des rendements importants. Dernière innovation en date : les chaudières fioul à ventouse qui suppriment les conduits de fumée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'électricité

Enfin l'électricité est l'énergie la plus utilisée. Depuis 1997, EDF et certains constructeurs se sont associés pour fournir aux acquéreurs un chauffage électrique bien conçu et performant sous le label Vivrélec. Ainsi, tout logement équipé d'un chauffage Vivrélec est obligatoirement réalisé avec une isolation renforcée. Quant à l'offre elle se décline en trois versions. En version 1 les appareils de chauffage muraux sont visibles. En version 2, le système de chauffage est intégré au bâti (plancher ou plafond). Enfin en version 3, outre le chauffage, la maison dispose d'un système de rafraîchissement.

Coût comparé de ces énergies

Energie

Prix de 100 kW/h en €

Gaz naturel

4,44 €

Propane citerne louée

9,06 €

Fuel domestique

5,86 €

Electricité simple tarif (puissance 6kVA)

14,15 €

Electricité Double tarif (puissance 6kVA)

12,04 €

Les écologiques

Thermodynamique : chaleur naturelle

Principe : un fluide toujours plus froid que la terre ou que l'aircapte la chaleur par échange thermique, puis l'injecte dans la maison.Ces systèmes permettent également de rafraîchir l'air en été. Deuxsystèmes cohabitent sur le marché : la géothermie et l'aérothermie.

La géothermie. Des capteurs sont placés dans le jardin à environ 60 cm de profondeur. Les calories récupérées passent dans une pompe à chaleur, laquelle est véhiculée dans la maison par un système de chauffage par le sol. Inconvénient : sur une surface d'environ deux fois la maison, on ne peut pas planter d'arbres ni d'espèces à racines importantes

L'aérothermie. Ici, les calories sont récupérées dans l'air ambiant. Elles sont traitées par une pompe à chaleur qui les réinjectent dans la maison.

Dans les deux cas, les investissements sont plus lourds qu'avec les installations conventionnelles. On comptera par exemple dans les 110 € du mètre carré en géothermie. Mais la facture de charges est réduite (les calories sont gratuites) et ces systèmes peuvent bénéficier du crédit d'impôts destiné à favoriser les installations fonctionnant avec des énergies renouvelables (voir encadré Energies vertes : bonus fiscal). Autre atout : la suppression des radiateurs, donc un gain de place et une dépense en moins appréciable.

Les pompes à chaleur

En moyenne, pour couvrir 100% des besoins en chauffage, la pompe à chaleur qui est installée pour le chauffage utilisant les énergies thermodynamiques consomme 30% d'énergie électrique tandis que les 70% restants sont puisés dans le sol.

Bon à savoir : Le COP, coefficient de performance, indique le rapport entre la quantité de chaleur produite et l'énergie électrique consommée par le compresseur. Si une pompe à chaleur a un COP de 3, elle produit l'équivalent de 3 kWh de chauffage pour 1 kWh consommé.

 

 

 

Le solaire

Le solaire s'avère plus rentable dans les régions nord de la France que dans le sud, tout simplement car on y a besoin de plus de chauffage. Des capteurs solaires thermiques s'installent en toiture et la chaleur est stockée dans un réservoir d'eau tampon. On doit coupler le solaire avec soit un chauffage électrique d'appoint, soit un poêle afin de palier les moments où cette énergie est insuffisante.

Vous pouvez bénéficier de subventions et d'un crédit d'impôt vert si vous optez pour ce mode de chauffage pour votre résidence principale (voir encadré).

Le bois

Les cheminées à foyer fermé. Ces appareils fonctionnent grâce à des bouches d'aération situées à la base du caisson, qui réchauffent l'air. Les gaz issus de la combustion du bois sont récupérés pour être brûlés. Ce qui donne un côté très esthétique aux flammes et augmente considérablement le rendement. Ce dernier peut ainsi atteindre 80 %. L'autonomie, quant à elle, peut dépasser les dix heures.

Les poêles. Les poêles constituent des installations de chauffage performantes. Ils peuvent suppléer un chauffage traditionnel. Ils diffusent une chaleur douce par convection et rayonnement, et disposent d'une bonne inertie. Les poêles dits de masse sont fabriqués avec des matériaux de grande inertie, qui leur permettent d'accumuler de la chaleur et de la restituer lentement. Ils sont bien adaptés au chauffage des maisons. Par ailleurs, certains modèles peuvent se voir adjoindre des radiateurs classiques. Le rendement varie selon les modèles de 60 % à 85 %. Côté déco, les possibilités vont du style traditionnel en fonte à la faïence en passant par les habillages de métal (cuivre notamment).

Les fabricants de cheminées et de poêles, en partenariat l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), ont mis au point le label Flamme Verte. Il s'applique aux appareils (inserts, foyers fermés, poêles, etc.) les plus performants en termes d'efficacité énergétique et de protection de l'environnement (limitation des émissions de gaz carbonique par exemple). Leur installation peut être pour partie financées par le crédit d'impôt vert (voir encadré Energies vertes : bonus fiscal).

Energies vertes : bonus fiscal
Vous choisissez un chauffage « vert » ? Vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt. Le montant est égal à 50 % du prix des équipements pour les installations fonctionnant aux énergies renouvelables (bois, biomasse, solaire) et les pompes à chaleur. Ce montant est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et à 16 000 € pour un couple marié soumis à une imposition commune. Pour bénéficier de ce coup de pouce vert, la construction doit être achevée entre le Ier janvier 2006 et le 31 décembre 2009. Les installations doivent être réalisées par des techniciens et faire l'objet d'une facture. Infos : 0810 060 050 ou sur www.ademe.fr.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PORTES DE GARAGES

Lorsque l'on fait construire sa maison, on pense àplein de choses : l'aménagement de la cuisine, l'agencement des pièces,la couleur de la porte d'entrée... mais rarement à sa porte de garage.Le choix n'est pas aussi simple qu'il y paraît.

Les portes de garage ouvrant par le haut

Ce sont celles qui libèrent le plus de place. Ce mode d'ouverture vous donne le choix entre différents types de portes :

  • La porte sectionnelle : Adaptée à tous les garages, et particulièrement conseillée pour ceux qui donnent sur le trottoir, elle se compose de panneaux articulés qui coulissent entre des rails pour disparaître dans le plafond. Un procédé antipincement garantit la sécurité des utilisateurs.
  • La porte basculante : Elle remonte d'un seul tenant, dépassant ou non sur l'extérieur selon le modèle choisi pour se placer parallèlement au plafond. Elle convient particulièrement aux garages étroits. Attention, ce type de porte nécessite au moins une retombée de plafond de 8 cm.
  • La porte à enroulement : Elle se dissimule dans un coffre placé à l'intérieur du garage. Comme un volet roulant, elle est constituée de lamelles qui épousent l'axe d'enroulement.

Les portes de garage ouvrant par le côté

  • Les portes coulissantes à déplacement latéral seront plutôt réservées aux sous-sols avec plafond bas ou avec des tuyaux de chauffage dans le passage. Le tablier est composé de panneaux articulés entre eux, se déplaçant latéralement le long de rails de guidage en partie haute.
  • Les portes pliantes, s'ouvrent vers l'extérieur et exigent un certain dégagement sauf dans le cas de portes en accordéon qui se replient grâce à un guidage par rail. L'encombrement est réduit et les murs latéraux dégagés pour poser des étagères.
  • La porte enroulable est l'alternative pour tous les sites ne permettant pas l'installation d'une porte classique (tuyauterie, intérieurs obliques). Les lames du tablier s'enroulent dans un coffre fermé, en aluminium pour une protection renforcée. Ce système libère l'espace sous plafond et l'espace latéral pour permettre le rangement.
  • Les portes battantes à deux vantaux à la française ne peuvent être installées que dans une propriété privée puisque leurs battants s'ouvrent sur l'extérieur. Elles ont l'avantage de n'encombrer ni les murs ni les plafonds d'aucune glissière et de rails de quelque nature que ce soit.

Choisir le matériau

  • Le bois, chaleureux et naturel. Matériau isolant, il affiche souvent un prix élevé et exige surtout un entretien régulier variant selon l'exposition à la pluie et au soleil.
  • L'acier galvanisé (traité anticorrosion) résiste aux chocs et aux intempéries. Au moment de l'achat veillez à choisir un modèle isolant à double paroi, c'est-à-dire composé de deux tôles métalliques entre lesquelles est injectée de la mousse polyuréthane pour former une couche de 20 mm. Vous pouvez compléter avec des joints d'étanchéité afin de limiter en grande partie les déperditions de chaleur.
  • Le PVC économique et sans entretien, léger et bon isolant thermique ; ce matériau nécessite toutefois la pose de renforcements métalliques pour une meilleure rigidité et un traitement anti- ultraviolets.

 

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